Les tags

Le constat

Le tag modifie notre environnement et le support sur lequel il est, il est ressenti comme une agression, un viol, un mépris du droit, et une atteinte à notre liberté, il nous place en insécurité, nous inquiète et défigure notre patrimoine.

Le tag ne signifie rien, il se développe en vous ignorant, c’est cependant un langage d’exclus qu’il faut comprendre, adressé à des initiés, une sorte de monde parallèle, avec un nouveau code des valeurs.

Chaque tagueur marque de sa griffe son territoire, communique en quelque sorte, avec les autres tagueurs, dans un code qu’il leur appartient et que eux seuls comprennent et tout cela dans une compétition anarchique pour le profane et peut-être aussi pour eux ?

Les tags couvrent plus de 35000 m² sur la seule ville d’Aix en Provence dont environ 8000m² dans le centre ancien, et autant sur les bordures des voies rapides des autoroutes que couvre l’agglomération. Plus de 600 portes d’entrée de maisons, d’immeubles on été graffitées dans le centre ancien, et mobilisent une personne à temps complet pour essayer d’enlever les tags, 30m² effacés jour et sans cesse renouvelés, sans oublier les tags des devantures des commerçants, qui se désespèrent, et qui font de leur mieux pour se préserver par des traitements en vernis ou peinture antigraffiti qui permettent un nettoyage plus facile, mais l’opération a un coût.

La commune d’Aix pour sa part résiste à ce fléau, et a engagé une lutte inégale contre les tagueurs, par la création de deux unités mobiles dotées d’hydrogomeuse avec un rendement de 200 m² de graffiti enlevés environ par jour. Mobilisation aussi de la police qui fait des rondes, mais la ville est grande.

 

Leur code (lexique) :
  • Cartonner : Recouvrir toute la surface d’un mur.
  • Graph : Tag en relief et en couleurs
  • Perso : Figure intégrée au graph.
  • Plan : Croquis du graph. sur un papier.
  • Possy : Un groupe de tagueurs.
  • Spot : Lieu ou l’on tag.
  • Tag : Signature, carte de visite.
  • Toyer : Dénaturer un graph. en le raturant.

 

Décor, Graph, ou graffiti ??? Difficile de toyer.

Il est vrai qu’un mur clair attire les tagueurs, mais il faut ajouter que les tagueurs respectent les graphes et les décors des autres.

Peut-être une solution pour les devantures des commerces, réaliser des graphes harmonieux aux couleurs de l’enseigne du commerçant, de quoi donner de la couleur sur les rideaux métallique. Pourquoi pas ?

Les remèdes : 2 méthodes

Le recouvrement :

Le recouvrement du graffiti avec une peinture appropriée dans les plus bref délai, à force d’être effacés les tagueurs changent de quartier, car si ils ne peuvent plus marquer leurs territoires, alors comme ils ne supportent pas de disparaître, même si ils vont peut-être renouveler une fois deux fois, leurs tags ils se lasseront. Il n’y a que cette méthode ou supporter les graffiti, ou les enlever, alors courage et au travail.

La prévention :

Par l’application de peinture ou de vernis dit « Antigraffiti » peinture et vernis bi composant en phase solvant, peinture et vernis bi composant en phase aqueuse.

Pour tout type de matériaux. Le système permet avec des nettoyants spéciaux, ou des lingettes appropriés de se débarrasser des graffiti. Un support lisse est préférable et demande moins d’effort à l’enlèvement, mais les pierres de taille les portes d’entrées peuvent aussi être protégés par un vernis antigraffiti.

Les peintures polyuréthanne par leur très grande résistance et leur film fermé ne permettent pas aux feutres, peintures, aérosols de pénétrer dans le film, sans pénétration dans le support point d’accrochage ! Donc facilité du nettoyage. (Il existe aussi des filmes de protections mais, il faut les changer dés l’apparition des tags.)

Mieux vaut un support prêt à l’enlèvement, que de batailler avec les solvants brosse et grattoir, pour finir avec un tag inversé après le nettoyage.

 Si vos tags sont vite enlevés, les tagueurs changerons de quartier ! Et sa rime.

Les méfaits de l’hydrogomage ( ou tags inversés)